Quentin MAUDUIT, Adjoint gestionnaire d’exploitation technique chez Interxion France
Journée du datacenter 2022 – Métiers
Quentin MAUDUIT, Adjoint gestionnaire d’exploitation technique chez Interxion France: A Digital Realty Company
Journée du datacenter 2022 – Métiers
Quentin MAUDUIT, Adjoint gestionnaire d’exploitation technique chez Interxion France: A Digital Realty Company
Journée du datacenter 2022 – La gestion des risques et des menaces dans le datacenter
Une question à Bernard VELLY, Directeur sûreté d’Interxion France: A Digital Realty Company : qu’est-ce qui vous fait peur ?
Par interxion
Interxion France a investi environ 400M€ à Marseille dans la construction de ses data centers, contribuant à placer la ville au 9ème rang des hubs Internet mondiaux. Conscient des enjeux environnementaux que cela représente, l’objectif d’Interxion est de réduire l’empreinte environnementale de ses data centers et de proposer à ses clients les solutions durables qu’ils attendent.
Le projet River Cooling fait partie intégrante de cet objectif en apportant une solution innovante et éco-responsable sur le territoire, contribuant durablement au plan climat local.
40% de la dépense énergétique d’un data center est liée à la production et distribution de froid pour les serveurs de nos clients. En développant le projet de River Cooling, Interxion a ainsi drastiquement réduit ses consommations, plaçant les data centers d’Interxion situés sur le port de Marseille (MRS2, MRS3, et bientôt MRS4) parmi les plus exemplaires de France.
En quelques chiffres:
Cette innovation environnementale de type free cooling à eau permet de réaliser un échange de calories avec l’eau d’une ancienne installation industrielle, dite Galerie de la Mer, dont la température est à 15°, couvrant 100% du temps des besoins en refroidissement (98.9% du temps en tenant compte des opérations de maintenance) des data centers situés dans le Grand Port Maritime de Marseille. Cet ouvrage permettait d’évacuer les eaux d’infiltration et de ruissellement des anciennes Mines de Gardanne dans le but d’assurer la protection des mineurs.
La technologie permet d’éviter l’usage de groupes froids, et donc de limiter la consommation énergétique des bâtiments et leur empreinte carbone.
Nous avons développé un calculateur environnemental qui permettra aux entreprises du territoire de définir leur stratégie d’hébergement informatique en mettant à disposition des DSI, un jeu de données sous forme de carte d’identité énergétique verte regroupant :
Les tonnes équivalent CO2 économisées par an (sous réserve de migration des équipements IT dans les data centers MRS2, MRS3, MRS4), une équivalence d’arbres plantés par an liée aux économies de CO2 réalisées, la provenance de l’énergie et la mise à disposition des certificats, la possibilité de communiquer sur la baisse des émissions CO2.
Accéder à l’éco-calculateur
Dans une démarche d’économie circulaire, la solution River Cooling permettra à terme d’alimenter le réseau de chauffage urbain d’Euromediterranée et de couvrir les besoins en chauffage de 500 000 m2 de bureaux et habitations.
Comment ?
En réinjectant les calories dans le réseau de chauffage urbain du nouveau quartier Euromediterranée à Marseille
.Voir la vidéo Dalkia – Interxion
L’innovation River Cooling aura nécessité un investissement de 15 millions d’euros incluant le support de la REGION SUD et de l’ADEME. Elle aura nécessité des compétences diverses en matière de réseaux de chaleurs, de contrôle commande, de renforcement structure. La solution a été codesignée par Interxion et Dalkia Smart building (filiale du groupe EDF) et la réalisation a requis le soutien de 4 entreprises majeures : CAPINGELEC, LARGIER Technologies, Schneider Electric et Victaulic.
Journée du datacenter 2022 – Métiers
Portrait de Nicolas PUJOL, Responsable de site chez Interxion France: A Digital Realty Company
Journée du datacenter 2022 – Métiers et sécurité
Bernard VELLY, Directeur sûreté d’Interxion France: A Digital Realty Company
Journée du datacenter 2022 – Métiers
Alexandra DESCOUT, Responsable recrutement et intégration chez Interxion France: A Digital Realty Company
Journée du datacenter 2022 – Métiers
Alaeddine YAHIAOUI, Technicien équipements support client chez Interxion France: A Digital Realty Company
Par Interxion - Tony Bishop, SVP, Platform, Growth & Marketing
Aujourd’hui, les architectes informatiques, les responsable stratégies d’entreprises, les responsables technologiques et les autres membres essentiels de l’équipe connaissent le lieu de travail numérique, et ils ont conscience de l’accélération de la transformation digitale et de son impact sur l’infrastructure informatique. Ils leur restent à découvrir ce qu’il est possible de faire à ce sujet, car les changements liés au lieu de travail numérique deviennent prépondérants.
Gartner a constaté que 74 % des directeurs financiers ont l’intention de faire passer certains employés au travail à distance de manière permanente.
Votre infrastructure informatique doit être prête à tout, surtout au changement. Avec l’accélération des changements depuis 2020, les entreprises ont appris qu’elles n’auraient pas dû attendre pour se pencher sur les conséquences de la transformation numérique et de la gravité des données.
Il est encore temps de se préparer à affronter tous les changements futurs, et cela n’implique pas forcément des dépenses démesurées, des délais à rallonge ni des maux de tête inutiles. Vous pouvez modifier de manière transparente votre infrastructure informatique pour profiter de la transformation numérique au lieu de la subir. Mieux encore, vous pouvez commencer la transformation de votre entreprise dès maintenant.
Le lieu de travail numérique d’aujourd’hui doit être conçu autour du concept suivant : le travail en ubiquité et permanent, soutenu par un environnement informatique performant. Pour y parvenir, vous devez définir le contexte actuel, appliquer une méthodologie adaptée et concevoir la solution qui répond à vos besoins. Commençons par définir le contexte.
Ce type d’architecture ne peut pas résoudre les problèmes de performances, d’évolutivité ou de sécurité décrits dans cette liste. Alors, à quoi ressemblera l’avenir (une fois que nous aurons créé une infrastructure optimisée pour le lieu de travail numérique) ?
Maintenant, nous allons déterminer la méthodologie adaptée et fournir la conception.
Pour aider les entreprises à créer une infrastructure informatique optimisée pour le lieu de travail numérique, nous avons élaboré un guide de conception pour une architecture Pervasive Datacenter Architecture (PDx™). Ce guide fournit une méthodologie et une stratégie reproductible pour la mise en place de votre lieu de travail numérique. Il explique comment :
Le passage à un lieu de travail numérique ne doit pas nécessairement mettre en péril la survie d’une entreprise. En adoptant la bonne approche pour optimiser l’infrastructure, vous pouvez prospérer dans la nouvelle économie numérique au lieu de simplement survivre. Ce guide aidera les architectes informatiques, les responsables de stratégies métier, les responsables technologiques et les autres membres essentiels de l’équipe à réussir dans l’économie numérique moderne.
Vous pouvez télécharger le guide de conception complet ici pour commencer à transformer votre ancienne architecture informatique en architecture numérique axée sur l’avenir. »
Fabrice COQUIO, Président d’Interxion France: A Digital Realty Company, évoque l’exception française et les perspectives des deux hubs de Paris et Marseille, et des câbles sous-marins, l’Open Exchange, et le futur des infrastructures.
Par Interxion
Six ans après les accords de Paris, et plus récemment après la COP26, l’objectif reste le même : limiter à 1,5 °C l’augmentation de la température moyenne de la planète. Pour parvenir à cet objectif, la communauté internationale doit atteindre la neutralité carbone à horizon 2050.
Pour y parvenir, l’Union européenne présente une stratégie globale, le Green Deal, des objectifs à moyen et à long terme, un plan climat ainsi que des mesures législatives. Ce Green Deal prévoit de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de l’Europe d’au moins 55 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990.
Pour permettre à l’Europe de devenir le premier continent climatiquement neutre, les entreprises européennes vont notamment devoir doubler leurs investissements bas carbone. Comment les DSI vont-ils pouvoir s’inscrire dans cette démarche pour limiter l’impact environnemental de leurs organisations alors que la transformation digitale s’est accélérée depuis le début de la crise Covid-19 ?
Selon une mission d’information du Sénat, la part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre en France était de 2% en 2019. D’ici à 2040, elle pourrait dépasser le transport aérien (4,7%) et atteindre 6,7% des émissions totales de l’Hexagone. Les data centers représentent 20% des consommations énergétiques du numérique et ses principaux acteurs se sont engagés à améliorer de façon drastique leur efficience énergétique.
Entre 2010 et 2018, la consommation mondiale des data centers n’a augmenté que de 6% alors que le nombre d’instances de calcul a augmenté de 550%[1]. Pourtant, avec l’accélération des usages numériques qui prévoit des taux de croissance de la donnée de 139% par an[2] les enjeux sont réels. En 2030, le secteur pourrait utiliser jusqu’à 10 % de la production électrique mondiale en 2030 contre 3 à 4 % aujourd’hui.
Alors que les dépenses des organisations en matière de services d’infrastructures cloud continuent d’augmenter (+37% au troisième trimestre 2021), la profession – opérateurs de cloud et de data centers, ainsi que les associations professionnelles du secteur- a signé le Climate Neutral Data Center Pact, la déclinaison sectorielle des ambitions du Green Deal Européen. Ce pacte a pour objectif d’assurer que les data centers soient neutres en carbone d’ici 2030.
Le Green Deal Européen impose aujourd’hui un engagement d’efficience énergétique basé sur un indicateur PUE[3] (Power Usage Effectiveness) de 1,3 pour tous les nouveaux data centers. En 2030, cette réglementation s’appliquera également à l’ensemble des centres de données existants, supposant des investissements pour leur mise à niveaux étant donné que le PUE moyen des data centers français connus est aujourd’hui supérieur à 2 (selon une étude réalisée par le cabinet de conseil APL).
Pour atteindre l’objectif d’efficience énergétique fixé par le Green Deal, tous les acteurs du marché devront revoir leurs principaux postes de consommation (production de froid, systèmes électriques, etc.) ainsi que le design de leurs bâtiments. Ces investissements sont susceptibles d’impacter les dépenses en infrastructures cloud des entreprises. Les DSI peuvent, dès aujourd’hui, choisir un opérateur de data center efficient sur le plan énergétique.
Parce que l’optimisation énergétique ne suffit pas, les responsables informatiques devront également opter pour des acteurs ayant fait le choix d’énergies 100% décarbonées et renouvelables pour leur alimentation ou leur refroidissement électrique (hydraulique, éolien, solaire, etc.), et capables de s’appuyer sur le monitoring pour mesurer en temps réel les paramètres influents sur les performances énergétiques et le bon fonctionnement des machines (taux d’humidité, température, rendement des équipements, etc.).
Sans oublier qu’un objectif annuel en matière d’efficacité quant à la consommation d’eau sera adopté d’ici 2022 et que des réglementations d’économie circulaire seront imposées (réparation, réutilisation ou recyclage) pour l’ensemble des équipements électroniques (serveurs, composants, etc.).
Pour que les entreprises prennent leur part dans le Green Deal Européen et surtout soient prêtes pour l’échéance 2030 (dans huit ans seulement !), elles devront mesurer avec précision leurs émissions de CO2, ce que seules 9% d’entre elles font aujourd’hui selon une étude du cabinet de conseil Boston Consulting Group publiée il y a quelques semaines.
Pour que la transformation numérique de leur entreprise soit compatible avec les ambitions de l’Union Européenne en matière de neutralité carbone, les DSI devront se faire accompagner par des experts et faire le choix des acteurs du marché les plus ambitieux en matière de réduction de leur empreinte carbone. Ceux qui par exemple disposent d’une stratégie carbone et n’hésitent pas à innover pour agir sur les postes énergétiques les plus coûteux du data center, tel que le refroidissement par exemple – la solution River Cooling développée à Marseille en est une parfaite illustration.
[1] Source : revue scientifique indépendante “Science”).
[2] Source : Data Gravity Index, Interxion :A Digital Realty Company
[3] L’indicateur d’efficience énergétique appelé PUE (Power Usage Effectiveness) calcule le rapport entre l’énergie consommée par le data center et l’énergie consommée par les machines informatiques client. Un rapport le plus proche de 1/1 est recherché.
Linda Lescuyer, Directrice énergie et carbone chez Interxion France: A Digital Realty Company, répond à la question « Qu’est-ce qu’un data center Eco-responsable ? »
Journée du datacenter 2022 – Histoire du datacenter.
Fabrice COQUIO, Président d’Interxion France: A Digital Realty Company, évoque pour nous ses 22 ans de datacenters, la financiarisation des grands acteurs du secteur, les contraintes, l’évolution des technologies et l’innovation.